Les expatriés français ont de plus en plus tendance à devenir entrepreneurs. Selon une étude réalisée par la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Paris (CCIP), le nombre de Français installés à l’étranger en tant que créateurs d’entreprises a doublé en 10 ans et ne cesse d’augmenter.
Aux Etats-Unis, plus des 40% des grandes entreprises ont été fondées par des personnes issues de l’immigration. Les chiffres parlent donc d’eux-mêmes, les expatriés entrepreneurs sont monnaie courante.
Si les risques encourus en commençant une nouvelle vie dans un pays étranger sont étonnamment similaires aux risques encourus lors du démarrage d’une nouvelle entreprise, les expatriés qui se lancent dans l’entrepreneuriat ont déjà vécu beaucoup d’expériences utiles dans leur quotidien de nomade.
Nous avons donc développé 5 idées qui expliqueraient que les expatriés font/sont de grands entrepreneurs dans l’âme.
1. Vous partez de zéro.
Partir à l’étranger nécessite un appétit pour le risque que peu possèdent. Créer une vie à partir de rien dans un pays étranger nécessite également un certain degré de curiosité, un sens de l’aventure et la détermination d’aller jusqu’au bout quel que soit le résultat. Vous devez créer un tout nouveau réseau social et professionnel, vous familiariser avec l’inconnu et persévérer dans les situations les plus difficiles.
Vous devez aussi surmonter les sentiments d’isolement qui peuvent vous consumer en tant qu’étranger, garder l’esprit ouvert aux différentes idées et vous adapter à de nouvelles façons de faire les choses. Tout cela en contrôlant vos émotions face à la fois à un échec total et à un succès écrasant. Surtout, vous devez apprendre à lire des situations dans un univers apparemment alternatif, à vous adapter à cet univers et à prendre des décisions qui se traduisent par des résultats positifs pour vous.
2. Vous vous sentez à l’aise dans un certain degré d’inconfort.
En créant une entreprise, vous prenez un risque énorme. Votre réputation, votre argent et, le plus souvent, l’argent des autres sont en jeu. Cela nécessite d’être à l’aise dans des situations incroyablement inconfortables. Être capable de fonctionner à un niveau élevé de pression est une compétence essentielle pour les entrepreneurs. C’est aussi l’une des premières compétences que l’on acquiert en vivant et en travaillant à l’étranger.
Qu’il s’agisse de manger des choses étranges, de rencontrer de nouvelles personnes, de s’adapter à une nouvelle culture et de ne pas connaître la langue, vivre dans un pays étranger vous fera sortir de votre zone de confort. Selon une étude de Rosetta Stone, 75% de toutes les relocations d’expatriés échouent. La vie d’expatrié vous oblige à apprendre à être à l’aise, ou du moins à agir ainsi, même dans les situations les plus inconfortables. C’est une compétence importante en tant qu’entrepreneur.
3. L’expérience interculturelle vous donne de nouvelles idées.
Des études montrent que vivre à l’étranger dans un environnement interculturel suscite de nouvelles idées et développe la capacité d’une personne à identifier des opportunités entrepreneuriales rentables. Les expériences interculturelles vous exposent à de nouvelles façons de faire les choses ainsi qu’à des produits et services dont vous ignoriez peut-être l’existence.
4. Dans les marchés émergents, les expatriés entrepreneurs peuvent connaître l’avenir.
Si vous venez des États-Unis et que vous déménagez dans un pays en développement, vous pourriez vous retrouver dans une situation où vous avez « vu l’avenir ». Les produits et services qui existent déjà aux États-Unis peuvent n’en être qu’à leurs balbutiements ou ne pas exister du tout. Cela vous met dans une position unique pour connaître la solution pour satisfaire un besoin toujours d’actualité. Ils peuvent même ne pas savoir qu’ils en ont encore besoin.
Cela vous laisse quelques options. La première consiste à importer le produit dans le pays dans lequel vous vivez. La seconde consiste à le développer là-bas, en tenant compte de la culture locale et en ajoutant des fonctionnalités adaptées à cette communauté.
5. Être expatrié entrepreneur permet de développer des compétences de réseautage interculturel.
Le réseautage est un mal nécessaire. C’est aussi une compétence qui doit être cultivée et affinée. Le simple fait d’avoir des milliers de contacts sur LinkedIn ne fait pas de vous un bon réseauteur. Il va sans dire que plus votre réseau est grand, plus vous avez d’opportunités. Les grands réseauteurs se démarquent en trouvant les bonnes connexions, celles qui ont le potentiel d’être bénéfiques à long terme, et en entretenant ces relations.
Lorsque vous déménagez à l’étranger, vous devez développer un tout nouveau réseau social et professionnel. Cela multiplie énormément votre réseau.
Partez à l’international pour trouver l’entrepreneur qui sommeille en vous.
La communauté mondiale des expatriés produit de nombreux entrepreneurs car les expatriés sont, par nature, entrepreneurs. Ils ont le goût du risque et sont donc obligés de puiser dans leurs ressources et perfectionner leurs compétences pour démarrer une entreprise de zéro. Heureusement, travailler au-delà des cultures et des frontières internationales développe la créativité. Et le réseau, en constante expansion, met en contact avec plus de personnes dans plus de pays. Ce qui permet de créer plus d’opportunités.
Vous êtes expatrié(e) et avez besoin d’aide pour développer votre business ? Vous souhaitez partir à l’international et voir si vous avez ce qu’il faut pour être un vrai expatrié entrepreneur ? Nous pouvons vous accompagner dans votre aventure entrepreneuriale grâce à notre service de gestion personnalisé The Expat Counsel.
Chloé Echivard & Thibaut Papin
Cofondateurs de l’agence de marketing digital The Digital Counsel.
Après avoir tous les deux étudié le marketing digital en France et en Californie, Chloé & Thibaut se sont rapprochés des communautés d’expatriés et ont réalisé qu’un réel besoin d’accompagnement n’était pas comblé. Ils ont donc créé The Expat Counsel, un service personnalisé pour l’accompagnement marketing des entrepreneurs expatriés.